Didier Drogba

Ce blog est consacré à mon idole Didier Drogba!!

mardi 2 décembre 2008

Fin de carrière

J'ai appris que Didier Drogba mettait un terme à sa carrière, j'ai voulu lui consacrer article pour que tous les visiteurs lui laissent un commentaire car malgré une retraite forcée et prématurée il aura eu un parcours exceptionnel ainsi qu'une carrière remplie de rebondissements....
En effet Didier Drogba met un terme à sa carrière....de chanteur!! Lors d'un karaoké avec ses coéquipiers de Chelsea, ce dernier à voulu s'essayer à chanter I'm Yours de Jason Mraz, et l'ayant carrément estropier, il a été hué par l'ensemble de ses coéquipiers, qui l'ont chambrés toute la soirée, Didier Drogba a annoncé qu'il ne chanterait plus jamais en public. Tout cela s'est passé dans une ambiance bon enfant bien sur.

vendredi 28 novembre 2008

Voici ma "séléction" à moi, j'ai choisi un 11 de départ et 5 remplaçants, faites de même...




Lloris


Philippe Mexès.....-.....Fabio Cannavaro



Sergio Ramos.........................................................................Rory Delap




Steven Gerrard.......-.......Luka Modric




Cristiano Ronaldo..................................................................Lionel Messi




Zlatan Ibrahimovic...-...Didier Drogba


Remplaçants:

Gianluigi Buffon

Daniel Agger

David Beckham

Pavel Nedved

Bojan Krkic

Biographie

L'Enfance:


Né à Abidjan le 11 mars 1978, Didier Drogba a passé son enfance entre son pays natal, la Côte d’Ivoire, et son pays d’adoption, la France. « Tito » comme le surnomment ses proches, quitte, une première fois, sa terre natale, à l’âge de cinq ans. Direction la Bretagne, plus précisément Brest, où évolue son oncle, Michel Goba, joueur professionnel. Ses parents, employés de banque à Abidjan, ont du mal à laisser partir leur petit Didier, mais Michel trouve les mots justes pour les convaincre que cela lui donnera « de vraies chances de réussir dans la vie. ». Durant trois saisons, Didier va donc voyager au gré des clubs de son oncle qui, en plus de poursuivre son éducation, lui rapporte après chaque rencontre des maillots par dizaine. Après trois années passées loin de chez lui, à Brest, Angoulême puis Dunkerque, Didier, alors âgé de huit ans, fait son retour au pays.



Arrière droit pour commencer…

Là il retrouve ses parents, qu’il n’a pas vu pendant trois longues années. Ses potes aussi, ceux de son quartier, Yopougon Sicogi, avec qui il organise, le plus souvent possible, des parties de foot sur un parking improvisé en terrain de jeu. Trois années s’écoulent, jusqu’en 1989, où une grave crise économique secoue le pays. Ses parents, victimes de la conjoncture, perdent leur emploi, et décident, pour le bien de leur fils, de le renvoyer en France, continuer son apprentissage de la vie, au côté de son oncle. Un oncle qui, après un passage à Besançon, retrouve Dunkerque, Didier fait donc son retour dans le Nord. C’est là que le Franco-ivoirien va s’inscrire dans son premier club de football. Il y occupe le poste d’arrière droit. Ce qui a le don d’énerver son oncle « Mais que fais-tu derrière ? Va devant ! Dans le foot, on ne regarde que les attaquants. » lui lance–t-il. Le jeune Didier s’exécute, il passe avant-centre.


Privé de football pour avoir redoublé

D’abord à Abbeville, puis à Tourcoing, au fil des changements de club de son oncle. A 13 ans, en 1991, « Tito » retourne en Bretagne, à Vannes. C’est aussi l’année choisie par ses parents pour s’installer en France. Mais Didier, devenu un jeune adolescent se dissipe quelque peu, ce qui lui vaut de redoubler pour la première fois, lui habitué à figurer parmi la tête de classe. Ses parents sévissent immédiatement en le privant de foot pendant un an et l’envoient vivre chez son cousin, Kriza, à Poitiers. Quand il retrouve ses parents en 1993, c’est pour s’installer à Antony, dans les Hauts-de-Seine, accompagné de ses six frères et sœurs. Didier a alors 15 ans. Il signe une licence avec Levallois. C’est là, en région parisienne, que Didier va commencer, pas à pas, à se faire un nom…







La formation:


A Levallois, Didier, va être immédiatement pris sous l’aile de Srebencko Repcic, ancien international yougoslave, directeur technique du club francilien. Dès le début de l’aventure, Didier fait preuve de sérieux. « Il n’allait pas en boîte la veille des matches comme tous ses copains », lance Repcic, « C’était un gars sérieux. » Et talentueux. Très vite, sur les terrains de la région parisienne, le natif d’Abidjan marque son territoire. Il devient la star de l’équipe des « moins de 17 » dirigée par Christian Pornin. En deux saisons (94-95 et 95-96), l’avant-centre plante trente buts. Il convainc ses dirigeants qui, l’année d’après, le font monter en « équipe première », formation, coachée par Jacques Loncar, qui évolue en Nationale 2.



Pisté par le Paris Saint-Germain


Là, Didier va continuer son apprentissage de joueur de football. Il va notamment apprendre la patience. A respecter les choix du coach. Bien qu’il était « le meilleur » de l’équipe, dixit Repcic, il n’a pas la confiance de son entraîneur, qui le laisse user son short en bout de banc. Il ne passe que dix minutes sur les terrains de Nationale 2, inscrivant toutefois un but face à Fontainebleau. Malgré cela, l’attaquant attise les convoitises. Guingamp, Le Mans, Lens mais aussi le Paris Saint-Germain suivent de près ses performances. A 19 ans, il se fait enfin connaître


A 19 ans, il se fait enfin connaître


Mais au même moment, le gamin d’Abidjan va connaître son premier coup dur, sa première blessure grave. Il se fracture le pied, lors d’une rencontre face à Caen, en retombant sur un bouton d’arrosage ! La tuile. Malgré cela, Le Mans n’abandonne pas la piste. Sur les recommandations de Jacques Loncar, Marc Westerloppe, alors entraîneur du Mans, décide de faire venir Drogba. Didier fait donc ses valises pour la Sarthe, il a 19 ans, et avance, enfin, vers le monde professionnel.







La carrière:




Le Mans Union Club 72
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Didier va connaître des hauts mais surtout des bas, lors de ses débuts au Mans. La faute à la malchance. Lors de ses deux années de stagiaire, « Tito » va se fracturer deux métatarses, un péroné et une cheville. La poisse le poursuit. Heureusement, entre-temps, Didier connaît la joie d’être papa avec la naissance d’Isaac, le premier de ses deux enfants. «Ça a été le tournant de ma vie. Ça m’a mis droit. » avoue-t-il. Malgré ses multiples blessures, Didier apprend, sous la coupe de Marc Westerloppe et de son adjoint, Alain Pascalou, à devenir un joueur professionnel.

Un premier contrat pro à 21 ans !

La deuxième année de son contrat d’apprenti, il fait tout de même deux apparitions en deuxième division avec l’équipe professionnelle. Avant de signer en 1999, à 21 ans, son premier contrat pro. L’enfant d’Abidjan, débarqué pour la première fois en France, à Roissy, seize années auparavant, touche enfin au but. Il va enfin pouvoir vivre de sa passion. Son rêve de gosse se réalise. Sa première saison dans la cour des grands est plus qu’honnête. L’attaquant du Muc 72 signe 7 réalisations en 30 matches de championnat. Malheureusement pour le néo-pro, l’aventure mancelle va se terminer en queue de poisson.

En concurrence avec Daniel Cousin

En 2001-2002, les résultats de l’équipe ne répondent pas aux attentes des dirigeants du Mans. Marc Westerloppe, qui l’avait fait venir, est remplacé par Thierry Goudet. Daniel Cousin, qui avait profité de la blessure de Drogba lors de la préparation de pré-saison pour s’imposer à la pointe de l’attaque sarthoise, a les faveurs du nouveau coach. Didier, lorsqu’il joue, n’est plus aligné dans l’axe mais sur les côtés. Il effectue une saison médiocre, n’inscrivant pas le moindre but en onze matches de championnat. La saison d’après, le Franco-ivoirien rebondit et marque 6 buts en 21 matches. L’En Avant Guingamp, où il avait déjà fait un essai en 1998, revient à la charge. En quête d’un attaquant pour pallier le départ de Fiorèse vers le PSG et la blessure de Guivarc’h, les dirigeants bretons jettent leur dévolu sur l’attaquant africain. En janvier 2002, lors du mercato, Didier quitte Le Mans et s’en va goûter, à 24 ans, aux joies de la Ligue 1.





En Avant Guingamp
Drogba arrive en Bretagne durant l’hiver de la saison 2001/2002. Au sein d’une équipe de l’En Avant Guingamp qui lutte pour conserver sa place dans l’élite, le Franco-ivoirien fait des débuts plus que prometteurs. Dès son arrivée, Guy Lacombe, qui avait insisté auprès du président Le Graët pour recruter le Manceau, décide de lui donner sa chance et le titularise pour un déplacement capital à Metz. Didier, qui foule pour la première fois, à Saint-Symphorien, les terrains de Ligue 1, va, d’entrée, marquer les esprits. Pour ses premiers pas dans l’élite, Didier inscrit son premier but et participe activement à la première victoire de la saison de l’En Avant à l’extérieur. Le natif d’Abidjan est déjà perçu comme un sauveur dans les Côtes-d’Armor.

Un match magique face A l'OL

Mais la suite de la saison ne va pas être si rose. Guingamp va, dans la douleur, obtenir son maintien dans l’élite mais Didier joue peu. Son entrée en matière flamboyante contraste avec le reste de sa saison. Il termine l’année avec 11 apparitions et 3 buts inscrits en championnat. Et bien que l’objectif du club ait été atteint, « Tito » n’est pas satisfait de ses performances et ses dirigeants ne lui font pas confiance. Malgré cela, l’avant-centre veut rester en Bretagne et prouver à ses dirigeants qu’il mérite sa place en Ligue 1.

Sa force de caractère va finir par être récompensée. Dès le début de saison suivant, le talent du Franco-ivoirien explose totalement. Pour l’ouverture du championnat, Didier débute sur le banc face à Lyon. Guy Lacombe décide de le lancer sur le terrain à vingt minutes du coup de sifflet final. Les Bretons, alors menés 3-1 par les champions de France, parviennent à arracher le match nul, inscrivant deux buts dans les ultimes secondes. Drogba inscrit le but égalisateur. Le Roudourou chavire. Et cette fois-ci, plus rien n’arrêtera l’envolée de Didier.


Didier signe à Marseille, le club de son cœur

Guingamp termine à la septième place du championnat, le meilleur classement de l’histoire du club, et Didier, auteur de 17 buts en 34 matches de Ligue 1, attise toutes les convoitises. Les sirènes de l’Olympique de Marseille retiennent son attention. Acheté 150 000 euros par l’En Avant Guingamp en janvier 2002, Didier en coûte, en juillet 2003, 6 millions à l’OM. En une année et demie, Drogba est passé du statut de remplaçant de Ligue 2 à celui d’avant-centre d’un des plus prestigieux clubs de France. Didier quitte donc la Bretagne direction Marseille. Le club de son cœur. Son ascension continue…





Olympique de Marseille
Drogba arrive à Marseille à l’été 2003. Il y découvre un environnement totalement différent de tout ce qu’il a pu connaître par le passé. Dans la cité phocéenne, le Franco-ivoirien découvre une ville qui ne parle que de football, qui ne respire que pour l’OM. Cette année-là, Marseille, toujours à la recherche de ses glorieuses années, est ambitieux. Et la participation du club pour la prestigieuse Ligue des Champions fait déjà saliver toute une ville. L’environnement est, d’emblée, idéal pour que Didier réussisse dans ce qui reste, tout de même, l’un des plus grands clubs d’Europe. La saison olympienne va, toutefois, être plus difficile que prévue. Faites de hauts mais aussi de bas, le club ne parvient pas à trouver la régularité propre aux meilleures équipes. Alain Perrin, qui avait fait venir Didier de Guingamp, paie au prix fort ces contre-performances. Il est limogé, au profit de José Anigo. Didier en fait fi. Il va, lui, réussir une saison pleine. Le numéro 11 de l’OM enchaîne performance sur performance, claque buts sur buts, au point qu’après à peine un tiers de la saison, on parle déjà de la « Drogba-dépendance ».

Didier guide l’OM jusqu’à la finale de l’UEFA


En championnat, le Franco-ivoirien affole toutes les défenses. Sa technique, bien au-dessus de la moyenne, éclate au grand jour. Médiatiquement, Drogba explose. Il est, en quelques mois, devenu la star de Marseille. Dans les rues, on ne parle que de lui. Il termine l’année avec 19 buts inscrits en 35 matches de Ligue 1. Toute la France est sous le charme de cet attaquant d’exception qui célèbre chaque réalisation en improvisant quelques pas de danse venus de Côte-d’Ivoire. La France, mais aussi l’Europe. En Ligue des champions, Drogba se montre tout aussi efficace que sur les pelouses françaises. Eliminés lors de la phase de poule en Ligue des Champions, Didier inscrit, tout de même, cinq des neuf buts marseillais. Reversé en Coupe de l’UEFA, Marseille va briller jusqu’à la finale de Göteborg face à Valence, porté par son avant-centre ivoirien. Au passage, Didier inscrit six nouveaux buts dans cette compétition, portant son total de sa saison européenne à onze, de quoi se faire connaître aux quatre coins du continent. Buteur à l’aller comme au retour face à Liverpool, Didier permet à l’OM de créer la sensation des huitièmes de finale et de sortir les Reds de la compétition. En quart de finale, face à l’Inter Milan, le natif d’Abidjan marque le seul but de la rencontre au Vélodrome et permet aux Marseillais d’aborder plus sereinement le match retour. En demi, face à Newcastle, après le 0-0 de l’aller, l’avant-centre floquée du célèbre « droit au but » sur le cœur, inscrit les deux buts olympiens et fait chavirer tout un peuple. Drogba envoie l’OM en finale d’une coupe européenne. Newcastle est le deuxième club anglais sorti par l’OM. Drogba en est le principal artisan.

Chelsea met 37 millions sur la table !

Et si la finale ne fut qu’une suite d’évènements malheureux pour les olympiens, les performances de Didier à la pointe de l’attaque marseillaise n’ont pas laissé de marbre les plus grands clubs du monde. Et c’est justement un club anglais, celui du propriétaire de Chelsea, le milliardaire Roman Abramovitch, qui lui montre, avec le plus d’insistance, son intérêt. Nouveau riche, le club londonien, qui recrute à tour de bras des stars venues de tout horizon, met 37 millions d’euros sur la table pour s’adjuger les services de Didier pour les trois saisons à venir. Le Franco-ivoirien, qui se voyait bien rester à Marseille pour y faire une carrière à la « Maldini à Milan », est pris entre deux feux. Et le club marseillais ne peut faire autrement que d’accepter le gros chèque des dirigeants anglais en échange de leur nouvelle star. Didier quitte Marseille, le cœur lourd, déçu de ne pas continuer l’aventure marseillaise. « A l’OM, c’était magique » dira-t-il plus tard. Mais il sait aussi, que Chelsea lui ouvre de nouvelles perspectives. Celles d’écrire les premières lignes d’un palmarès encore vierge et de devenir, à 26 ans, l’avant-centre de l’une des plus grandes équipes au monde. Son année à Marseille lui a encore fait passer un cap. Drogba est devenu une star internationale.









Chelsea Football Club
A l’été 2004, Drogba traverse donc la Manche à la découverte de la Premier League. Priorité du recrutement des dirigeants de Chelsea, il sait qu’il va vite devoir se montrer au niveau des attentes placées en lui. Le montant de son transfert est astronomique (37 millions d’euros), plus élevé par exemple que ceux de Beckham ou de Ronaldinho. L’ancienne idole du Vélodrome est passée dans une nouvelle catégorie : celle des très grands. Arrivé chez les Blues pour évoluer avec une pléiade de stars internationales, Didier n’a qu’un seul objectif : « Je veux gagner le titre de champion d’Angleterre et la Champion’s League »

Un premier titre face aux Reds

Toujours en course pour décrocher les deux titres qu’il s’était fixé dès cette année avec son nouveau club, Didier a aussi ouvert son palmarès en remportant, fin février, la Coupe de la Ligue anglaise au terme d’une victoire à l’arraché
face à Liverpool. Un succès auquel Drogs a largement prit part, inscrivant l’un des trois buts des Blues. La première ligne de son palmarès s’est enfin écrite. L’avenir lui promet bien d’autres trophées. A 26 ans, la légende Didier Drogba est en marche…

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